Edgar GOMEZ, entre les Ondes et les Mondes

Publié le 6 mai 2025 à 16:43

La Voix Discrète d’une Diaspora qui Rayonne

 

Dans le foisonnement culturel et médiatique de Bordeaux, certaines figures discrètes œuvrent avec constance et détermination à faire rayonner la diversité. Edgar Gomez fait partie de ces bâtisseurs de ponts entre les mondes, ces artisans de l'invisible qui, dans l’ombre des micros, œuvrent pour la reconnaissance des identités plurielles. Directeur délégué du Groupe 1981, il incarne une vision engagée du média comme outil d’inclusion, de transmission et de dialogue interculturel entre la France et l’Afrique, notamment le Bénin.

Un parcours marqué par l’indépendance et l’innovation radiophonique

 

Professionnel des médias de longue date, Edgar Gomez a fait de la radio bien plus qu’un métier : un outil stratégique d’émancipation culturelle. Au sein du Groupe 1981 premier groupe indépendant de radios en France il pilote le développement éditorial et institutionnel de plusieurs antennes locales et nationales. Parmi elles, on compte des stations emblématiques comme Fréquence Évasion, OUI FM, Radio Latina, BlackBox, ou encore Swigg, toutes reconnues pour leur engagement en faveur de la diversité musicale, sociale et culturelle.

À Bordeaux, sa ville d’adoption, Edgar s’attache à faire émerger des talents locaux issus de toutes les communautés. Il participe activement à l’ouverture de l’espace médiatique aux expressions culturelles de la diaspora africaine, dans un souci permanent de rigueur journalistique et d’inclusivité.

Un relais engagé entre Bordeaux et le Bénin : Frisson Radio

 

L'engagement d’Edgar Gomez ne s’arrête pas aux frontières hexagonales. Ces dernières années, il s'est rapproché de plusieurs médias béninois, notamment Frisson Radio une station indépendante qui joue un rôle crucial dans la structuration du paysage radiophonique au Bénin. En soutenant ces plateformes, Edgar contribue à renforcer l’échange d’expériences professionnelles entre les radios communautaires françaises et béninoises, dans une logique de coopération Sud-Nord.

Frisson Radio, connue pour sa ligne éditoriale jeune, dynamique et urbaine, est un pilier de la scène médiatique béninoise. Grâce à ces partenariats, des passerelles se créent, des formations se développent, et des contenus circulent d’un continent à l’autre, tissant une trame médiatique transnationale où la diaspora joue un rôle clé.

Un ambassadeur culturel de la diaspora béninoise

Figure respectée du milieu radiophonique, Edgar Gomez ne se contente pas de gérer des antennes. Il milite également, avec une grande discrétion, pour une meilleure représentation des Béninois de la diaspora dans l’espace public français. Par sa proximité avec des acteurs culturels et associatifs, tels que l’association Partage Diaspora Béninoise, il soutient de nombreux projets qui valorisent l’identité plurielle des Béninois vivant en France, tout en renforçant le lien avec la terre mère.

Sa vision dépasse les clivages communautaires : il croit en une diaspora consciente, créative et responsable, capable de porter haut les valeurs d’un Bénin ouvert, solidaire et ambitieux. À ce titre, il a également exprimé son soutien au Festival International Zogben, un événement itinérant majeur pour la valorisation du patrimoine culturel immatériel béninois, dont la 5ᵉ édition aura lieu du 21 juillet au 3 août 2025 sur la place Tabera à Parakou.

Un média pour demain : l’héritage d’une parole libre

Pour Edgar Gomez, la radio n’est pas seulement un média du passé ; elle est un outil d’avenir. À l’heure des algorithmes et de la fragmentation de l’information, il croit encore à la force de la voix, au pouvoir des récits authentiques, à la nécessité de porter des sujets de fond dans l’espace public. Sa démarche professionnelle, rigoureuse et inclusive, inspire une nouvelle génération de journalistes issus de la diaspora qui, à leur tour, reprennent le flambeau d’un média indépendant, populaire, et ancré dans les réalités contemporaines.

Edgar Gomez, par son parcours, son engagement et sa vision, incarne une forme d’excellence tranquille au sein de la diaspora béninoise. Il est la preuve que la diaspora peut non seulement s’intégrer, mais aussi transformer les sociétés d’accueil, tout en restant fidèlement connectée à ses racines africaines. À travers les ondes, les voix et les échanges, il construit jour après jour un espace commun entre Bordeaux et Cotonou, celui d’une mémoire partagée et d’un futur à coécrire.

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